théatre et poésie
performance
Oz# fred mendes
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Incandescente silhouette
Gesticulante et vacillante
D’est en ouest
Esquisse anonyme
Echo d’un vis-à-vis intime
Où de ces milles regards furtifs
Fredonnant le nom d’idylle
Se mêlent les délicieux murmures
Le silence se dénude
En une Passion de la désinvolture
Jeune prouesse de la solitude
Respire la délicate contemplation
Qui brusque la tristesse d’une joie profonde
Et laisse au manque décidé de sa raison
arbitre de la métamorphose cause de la brillance étincelante de l’osmose
arrose de ses multiples ardeurs son révélateur
ravive le rêve rassis
réveille le vaillant sommeil de la sérénité saine
crache de ses jets de salives salines et sensitives
la nonchalance désœuvrée
de la blanche feuille fascinante tenue à main levée
Sous couverts de ce sous scellé aux sous jacent du soucieux, sillonnant l’insignifiant, si dorénavant assis au seulement si, si un jour, si toujours, si attaché à lui, si caché dans la nuit J’ai j’oscillait entre j’aurais et l’amour d’un j’étaisOffice de J’avais de ce nez à nez il faut finalement que je le sache, attaché à savoir, je ne saurais apercevoir, encore faut-il, qu’il vaille le falloir
Naissance
C’était toi
Voile de la nuit
Discrète transparence
Ange anonyme
C’était lui
La douceur nacrée
La tendresse effleurée
La disparition
La perte
Horizon nostalgique
Cette fable
Cette femme
Pureté, l’inatteignable
Es-tu là ?
L’inaltérable
Entre soupçon et désillusion
Je ne te vois pas
Légèreté d’un Destin
Voyage au cœur de la plénitudeOmbre dessiné
Le vide dans le plein
EmerveillementLe secret spirituel
Danse, danse
Enchantement
Beau et belle
Parfum
Silhouette en quête
Sourire d’une Nudité
Enchevêtrement
Je t’aperçois enfin
L’ombre assoie les désillusions
Par ces contes et fables qui dans les caniveaux ruissellent. Fustigeant la lune et perçant les étoiles, Le ciel, file en quête d’horizon. Alchimie d’une intelligence en transit Aux couleurs temporellesQui, de la désinvolture abrite Une parole disséminée, Où de son écho, L’invention est un cœur qui bat, Faisant de l’énonciation, un tableau. Sursaute, spontanée, et imprévisible, Langue pépinière, Tu es la sauvage révélation. Rebondissante, fugitive, et passagère, Tu es le cri du dénouement,Arrachant à la terre Sa pulsion.
Gris nuage et eau de pluie. Fragments, bribes, et cailloux. Amour, désir et nostalgie. Masse musculaire des villes, Marche, coure, fuit. Défiant les tracés, fabriquant les gestes En narration de signes. Bancs, pierres, et ruellesS’imbriquent à la marge des vertus du récit. Fiction du réelle,Vivacité d’une ruse Gaieté d’une folie Fenêtre ouverte et battement d’aile. Peignant l’éphémère inconnu, En bataillon paisible, Les vertiges de l’âme se muent. Fait de bouches, de pieds et de mains, Le corps devient espace. Organe rythmique d’une parcelle Qui souffle d’une voix muette L’aube des lendemains
L’existence est une pluie de rêve où chaque goutte coule sur ton visage pendant ton sommeil où cette généreuse rivière transgresse son nid pour y devenir un torrent désobéissant. L’histoire est une sombre lumière Laissant le pouvoir au ciel et au étoiles éclairé notre scrupuleuse vie amère. L’œil est une syllabe qui parcoure la langue déni de son regard incapable. La mémoire est un cartable remplis de ces généreuses poussières qui porte le fardeau miséreux de nos semblables. L’hypocrisie est une assurance tout risque dont les placement en bourse fructifie les cimetières. Le bonheur est un jeu de rôle où les acteurs ressemblent à des frigots. Les sourires sont des placards qui se ferment très tôt. L’amour se compte en billet et pièce de monnaie. La tendresse dans un désert cherche son oasis. L’égoïsme est un supermarché. La liberté est une voiture traversant des paysages invisibles et roulant dans les regrets. Le respect se vend chez les marchands d’arme et de qu’on dit de la tolérance, dans un morceau de bidoche se coupe en tranche. La paie est un fond de commerce bercé par les coeurs chantants d’une pitié prostituée qu’on nomme allégresse. L’amitié se noie dans un trou à chiot. Le quotidien est un tee shirt rétrécit au lavage. La mort est un sandwich tartiné au ketchup,la morale est un infarctus et la raison est une fellation du cunnilingus
Il, unanime, elle anonyme
La mienne, la tienne
L’un dans l’une
La preuve tactile
nage dans les méandres du mobile
Poussière humaine
Vétusté de l’énigme
Résidu de l’abdomen Quintessence de l’obéissance
Coup pour coup
Procès sous indulgence
Accusé levez-vous
Le soleil a rendez-vous avec la lune
Sensualité d’une nuit
Absence d’un jour
Je t’appelle tendresse
puis je te nomme amertume
De celles à ceux
De don et d’aveux
De rêves les plus pieux
La frêle enjouée, le zèle avoué Insidieux dangereux
de l’enjeu présomptueux. En mode querelle ou sensuelle.
Je, nous, tu, ils, vous
se nomment et se prénomment elles.
Le jeu en vaut la chandelle.
Rue sur braise,
mur de glaise,
peigne et s’imprègne
en gènes et genèse,
guette et veille
pour que tu soi belle
Te veux, jeune ou veille
Draine de tes lettres
La douce noblesse
Pérenne de ta silhouette
La délicate prouesse
L’entreprise livresque
Atteste que tu soi le manifeste Je t’aime et tantôt je te déteste
T’épelles, te cite, t’interpelle, t’existe
L’’implicite tacite,
compromis explicite
Va et vie, t’envie, et puis vire à l’oublie
Tu es le feu des armes, le héros fier et valeureux, un chemin tortueux, l’aigreur et la blanche pâleur, le prix de la survie, une porte qui s’ouvre et ensuite se ferme, des cernes de fatigue, des graines de possible, la peur et la torpeur, l’instant présent, le corps à corps, le carma, la dose et la surdose, le kamasoutra, la symbiose.
Tout débute À la culbute De l’intérieur très vite À coté de mes piedsDe n’être….. Fusse dépasser Étirement de faciès L’intro devient prologue Et l’hymne à la conscience désavoué La farce distille Dopant le plaisir vilainD’un semblant de dire Abreuvant les rimes biologiques De concentré de zest Et d’ironie à courir Sereinement indisponible Mais récolté de fourmies sous la langue Souvient-toi du Fred dernier Un remake fond de culotte Construit le geste en fait Tiré la chasse d’eau des chiots
Passer, pas assez, passager,
Pas à pas, passe temps, passer, présent. poser, déposer, poster,
Post-it, post-scriptum.
Sème, parsème, se hisse,A juste titre,
Au grès des tomes et au vague à l’âme des chapitres. Raison du synopsis,
Use et lisse,
Conquis des syllabes,
Palabres,
Syllabus, en vrille,Glisse, stylo bille,
Enlacé, entremêlé,
Brille. .
La tolérance zéro
Règne en non-dit
Aire comme des prémices
Où les futurs moutons dociles
Arbore leur tyrannie
Partisans et partisanes
Artisan de l’égalité
Ratisse les villes et les campagnes
Ne sont pas de ceux, Dans leur profondeur Qui à travers le regard de l’enfant, Observent et perçoivent Ce qu’on l’habitude de nommer le bonheur.Ne sont guère de ceux, Investit de la douleur Qui par le poids accumuler du temps, Se résignent à écarter L’objet de tendresse et de réconfort. Ne sont aucunement de celles, Parcourues de la rugosité Qui marquées par la souffrance des gestes réguliers, Se sont dénuées de leur caresse et de leur douceur. Ne sont toujours pas de celles,